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EtoilePerdante

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EtoilePerdante
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23 février 2008

"It's like moving mountains.../But I keep climbing and hoping things would change/And the sky turns grey.." [USHER]

  [En aparté et un peu à part]

   Ça a l'air tellement loin. Quand je regarde les photos, ça paraît si lointain. Comme les bribes d'un rêve qui me reviennent, alors que je viens de me réveiller et que je n'arrive pas à retrouver ce rêve, en intégralité. Alors je me rappelle "ah oui, c'était si agréable" quand je regarde nos têtes froncés car le soleil tellement beau ce jour nous gênait, sur cette photo avec les Tours Eiffel et Montparnasse en toile de fond.



Paris__23_




|"Moving Mountains" - Usher|


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9 février 2008

"I wanna make you feel like a woman what suppose to feel.." - [J-RE RILEY]

[Voilà, c'est fini avec ... ]

         La pire abomination que la Terre ait porté

   Deux mois pour arriver à parler, à dire que c'est fini avec ... . J'étais avec lui pendant quatre ans. Il m'a trompé et moi aussi. On s'est aimé alors que mes parents voulaient me jeter car il n'était pas de la bonne confession. On a dormi ensemble qu'une fois et c'était il y a six mois et même pas en France. On s'est haït comme on s'est aimé. On s'est connu à 17 ans. C'était le premier et j'étais la première.
   Deux mois pour digérer cette rupture qui était de mon initiative. J'ai rencontré un garçon et je l'ai aimé. C'est Le Timide. Un flirt comme les autres mais un coeur trop pur pour être gâché. Il ramasse toutes mes blessures passées maintenant. Les panse tant bien que mal. Et c'est dur, pour lui, pour moi. J'ai pleuré pour ... . J'en pleure encore, les musiques déprimantes et Gare de Lyon, et les chansons, les pubs, le RER, le TER, l'Eurostar, le métro, le tramway la première fois que je l'ai pris, c'était avec lui. Juste parce que je voulais voir, on a fait un détour pas possible pour que je me pose dans ce foutu tramway. C'était la seule fois, pour le tramway.
   Je n'ai pas écrit depuis le 16.11. C'est le 8.11 que j'ai embrassé Le Timide pour la première fois et quatre jours plus tard, je faisais mes quatre ans avec ... . La pire abomination que la Terre ait porté se résume à moi. Il me console, me court après quand je le jette devant le RER car je m'énerve pour rien, car je pense à ... encore et j'ai mal. C'est un homme, viril et frimeur, plus ... . C'est un enfant, fauché et minable quand il ne sait pas quant est-ce que la Saint-Valentin. Un puceau du coeur encore. Ça doit m'attirer quelque part.
   Fatiguée, je suis naze là. Une espèce de rhino-pharyngite je crois, le dos, la peau qui tire, les yeux qui brûlent et des bleus au coeur à la différence qu'ils partiront alors que je crois bien que je n'en ai pas trop envie.
   Rafraîchis par la brise qui souffle par ce temps glacial et ensoleillé qui donne sur la fac, je pense. A toutes ces années. Comment mon coeur était une putain de madeleine, comment je l'ai aimé à la folie, comment on s'est gâché. Comment j'ai trop désiré Le Timide (dont les posts sont témoins). Comment jamais je pourrai aimer comme je l'ai aimé pour la première fois. C'est triste. J'ai peur qu'on me prenne pour une prosti. Les copains & les copines savent, on ne leur a rien dit, il me fait un bisou sur le front avant le partiel, c'est tout.
   Je veux mourir, toujours et encore. Pour me punir de l'avoir laissé, pour ne plus entendre les pleurs étouffés au téléphone, ou les autres criés, hurlés je t'en supplie reviens. VOUS VOYEZ ça me fait mal.. Ptn... Je ne regrette pas, j'ai mal, mal mal mal mal. Je sais pas dire. J'aurai aimé que lui me quitte. J'aurai souffert de tout ce mal que moi je lui ai fait, tout aurait été de sa faute, tout aurait été tellement facile ptn de mrd. Le Timide me dit que non, ce n'est pas de ma faute. Que c'est une histoire gâchée par ... avant tout, que j'y ai laissé ma peau, que je me suis brûlée. Que je dois prendre mon temps, qu'il veut relever le défi. Mais j'ai mal, au ventre, aux poumons, aux yeux, mes bras avec mon dos, ma tête est engourdie.
   Et je pense pas avoir validé mon premier semestre dans tout ça. Avec tout le mal que Le Timide s'est donné pour moi, il m'a aidé. C'est pas mon meilleur ami comme ... l'était. C'est mon copain. C'est dur d'écrire ça, mais ce sont les faits, je dois m'y habituer maintenant, c'est ce que j'ai choisi.


Oups
*La nouvelle peau


|"Like A Woman" - Jre Riley|

16 novembre 2007

"Saving it up, and spending it all/On moving pictures/Silent films" [GREAT LAKE SWIMMERS]

[Là]

   Ouaaah. Je baille. J'ai dormi pendant un mois, veuillez m'excuser. J'ai hiberné des posts, éviter de m'exposer, pour me rendre compte de ma bêtise.
   Je me pose des questions, des tas.
   La situation est telle que ça y est, je l'ai fait. Le Timide est amoureux de moi. Amoureux transi même. Ça c'est fait vite cette situation. Des mots à demi avoués, les filles qui avaient tout remarqué nous y ont poussé. Elle ont dit ça, que tu me regardais avec des yeux de merlan frit, attendri. Que c'était dangereux, qu'il y a ..., qu'elles lui diront. Ah bon, on s'en fout, personne nous juge. J'arrivais pas à regarder ... dans les yeux. Toi aussi, tu me manques. A la fin, il m'a dit qu'il m'aimait, trois jours après que je sois partie chez lui, qu'on se soit allongé sur son lit en rigolant, qu'on s'est embrassé et palpé sous ses draps froids. Alors on est censé être ensemble là. Des entrevues en cachette, et lui trop transi, trop entreprenant pour le coup. On préfère ne même plus s'asseoir côte à côte sur les bancs fatigués de l'amphi. Un jeu dangereux. 300 euros de téléphone pour lui, il est fou de m'aimer comme ça, il sait pas, ce qui l'attend.
   La question, je l'attendais: et moi? Il faut pas me poser des questions comme ça à moi. C'est mieux qu'avec F., y a des sentiments contrairement à Dr, ça n'atteindra jamais RC, sur le même plan que les autres des autres..? Je sais pas trop. Ce que je sais, c'est que je bouillone quand des petites pétasses lui tendent les fesses au lieu des joues.
   Il sait que ça peut finir demain, il a de la patience qu'il m'a dit. Un forfait juste pour moi. Et E. notre pote espagnol qui lui dit de ne pas être "le dindon de la farce" (j'ai adoré cette phrase). C'est vrai. Pour l'instant c'est la farce, mais j'arrive pas à m'en détacher. Et merde, c'était pas prévu.
   En attendant, le drt admin & civ tapent du pied pour que je les prenne en compte, alors j'y vais. Pas fly comme avec un cocktail herbistique, mais j'y vais. Et je reviendrai.


|"Moving Pictures, Silent Films" - Great Lake Swimers|


17 octobre 2007

"You got a man shawty/But I just don't care shawty/Yeah I wanna be with you tonight.." [SEAN KINGSTON]

[Quel titre, j'hésite: 'glorieuse pouf', do you want me? -sur les tablettes de l'amphi-, ou des tas de choses...]

      
        Yes, you do. So me too.

   Je me demandais quel titre pour mon retour. Presqu'un mois, paralysée par cette rentrée, entre 'peur' et 'surprise'. Comment décrire, l'état, l'esprit, l'essence des choses.
   Un partage entre l'angoisse et l'abondance des demandes étudiantes, et la frivolités des fréquentations étudiantes. Un massacre.
   Le Timide et moi, comment décrire. La première semaine c'était ignorance & mépris, de ma part, pas vraiment de la sienne. J'en avais marre d'avoir un pastiche de mon cousin adoré, un moineau qui attend tout qui lui tombe dans le bec. Aucune élucubrations, de la passivité comme religion. Alors j'ai abandonné, j'étais re-amoureuse, des sorties chouettes, des moments intimes, de l'amour sucré avec ..., c'était bon. Ça l'est encore. Et puis, je l'ai cherché une fois, deux fois le Timide et a-t-il compris que cela marchait dans deux sens? Car il me cherche discrètement, pour pas que les autres voient car ça se voit. Notre cirque flirté, c'est gênant, déconcertant mais on prend du plaisir. On se fait du pied. Non, nos jambes s'enlacent sous les tablettes de l'amphi. Le pire, elles restent là, emmêlés, empêtrés dans notre piège. Il m'a pris la main, juste pour me dire "elle est froide!" et moi lui répondre "j'ai des problèmes de tension". Les mains sur les hanches, ça va loin. Surtout quand il me dit "qu'on a le droit d'avoir des amis", justifiant C.Ronaldo & la petite bolly là. Je lui lance "tu mets la langue à toutes tes amies toi?", silence royal.  Lire les commentaires sur les tablettes de ma fac est un travail qui peut s'avérer fastidieux et même studieux en cours de finances publiques. On lit, enfin lui, me montre des commentaires en anglais, le fameux "do you want me?", il me l'indique deux fois, sûrement voulait que je le lise, pour que ça prête à discussion tiens. Il passe l'embout de son bic sur ma cuisse, laisse glisser doucement pendant que je parle. A. ne devrait pas voir, elle voit. Elle est gentille, ça l'énerve ma prostitution, je la comprend. Caddie se pose des questions, nous regarde le Timide et moi et ris. Faudrait pas. Elle rit quand je tente de lui lancer les M&M's dans la bouche ou quand je lui avais 'prison breaké' le bras. Je suis perdue, car ça transpire l'envie sexuelle, l'envie adultère, l'envie d'aimer. Et j'aime ça.
   L'angoisse des enseignements devraient me recadrer. On essaie de pas trop se dissiper, faut pousser comme une forcenée quand on est seule chez soi et qu'on sort pas. Rentabiliser la liberté à l'endroit où il faudrait pas, avec une personne avec qui il faudrait pas. J'ai peur encore, de rater, d'échouer, de me ramasser, de failer. Merde alors. Une solution pour me rétablir, me recadrer. C'est le mot important de la saison recadrer, heureusement que A. est là pour me le faire savoir avec son obligeance. Amen.
   J'ai des tas de choses à dire, à faire aussi. Dire que je ne mange que le soir, sinon je bois de l'eau (je ne bois que de l'eau, sauf soirée ivresse), que mes nouvelles bottes sont tech-tech comme dirait Joe, que ma fiche de TD en Civil fait trente-cinq pages, que le Timide est de plus en plus charmant aussi.
   Avec mon mari, ça va. Pour l'instant. Les deux mois et demi de séparation nous ont rapproché durant ces premiers temps de retrouvailles. Le désir est revenu. On a fait dans sa voiture, plusieurs fois même. Partira-t-il? Franchement, je ne l'espère pas, on est bien là. Quatre ans dans moins d'un mois et je substitue ses sentiments. Ptn de merde je me plains je le fais je continue. ---------

Rien ne me tient ici et vous le savez, autant que moi.

Music_saves

|"I Can Feel It [Rmx] - Sean Kingston & Co."|


20 septembre 2007

"J'voudrais repeindre ma vie, mais je n'trouve pas le bon pinceau" [SOPRANO]

[Dans la famille Conne, je veux la fille]

"J'n'arrive pas à assumer ce que Dieu me donne
J'passe mes nuits dans le lit d'un verre de rhum
J'ai mon trône au milieu des lâches
Ma couronne certie par les larmes que ma famille me lache" 



Je_ne_sais_pas


   




                                                                                                                                                            ..C'est quoi
   Petite intro, hip hop français, juste pour écouter, une conversation où on te dit tout, sans que t'aies à répondre. Ça évite les regards coupables, on baisse même pas la tête.
   Je suis pas d'humeur, je sais pas, c'est trop hypocrite chez moi. Je m'avance d'un pas chétif.
   Je retombe amoureuse, de lui, de ... . J'ai envie de le voir, ou est-ce un mensonge de plus. Ne personnalise-t-il pas la liberté que je n'ai trop longtemps pas goûté? Le dehors, le train, le Paris et rentrer le soir quand tout est fermé et rétroéclairé pour mieux revenir le lendemain? Un mix je pense, j'ose espérer. Qu'il me reste encore l'Aâââmour-débile-de-mrd (il faut le dire), la confiance de mes deux.., et un manque physionomique (..mouais).
   Je me calme, mes amants ne me plaisent plus, ne me cherchent pas assez. Je suis érintée, essouflée pour rien. Je veux du neuf, de la chair ferme, dévastatrice comme T., presque vampire, je me fond parfaitement dans ce paysage de la Nuit.
   T. & moi. Moi je n'ai pas de raison, de m'inventer des quadruple vies, d'en faire des tonnes. Son boy "veut" la lâcher parce que c'est dur d'aimer des filles séquestrées, on sait pas si ça va marcher, alors on s'attache à d'autres plus accessibles. A 24/25 ans, on en veut plus que ces petites entrevues secrètes quand les vieux ne sont pas là. C'est marrant au début, tout est très marrant, au début. Il veut mais c'est dur de "pouvoir" ('Avoir le pouvoir de se dire au revoir', très con cette phrase). Alors, ils se jouent. Et T., elle, elle veut profiter, de l'accumulation de notre ignorance, la vie qu'on nous a caché. Profiter, ne plus se laisser bouffer. Elle était plus triste qu'il veuille abandonner, et elle veut le faire morfler, mais ce n'est pas que pour ça. S'amuser, guillerette s'en aller à cette prostitution maladive sans sexe. Mais moi, il m'aurait encore rien fait pour ce coup-ci. Et pourtant, je m'en donne à coeur joie, tout comme T. L'accumulation d'un tas de trucs. L'accumulation de lui, ... . De ma part de camée. Ma tête de petite, ça cache tout et on en profite.
   J'aimerai me dire que ça changera un jour, que je redeviendrais comme avant. Avec les idéaux et principes qui me semblent inaccessibles aujourd'hui. Mais pas maintenant, tout comme le boy de T., je ne sais pas si je le veux donc je ne peux pas.
   La fac et mes môgôs, le Timide. J'ai peur de la confrontation. Enfin, elle ne sera pas belle et festoyante oyé oyé parce que ... aura un emploi du temps des moins tendus. Et lui aussi, s'en donnera à coeur joie de me faire m'asseoir un peu devant mais pas trop dans l'amphi. Je tournerai ma tête légèrement, la seule fois où je l'embrasserai aussi, oui je jetterai constamment un petit coup d'oeil en haut à droite, où ils sont tous. Ils débattent de ma "condition", se disent que c'est pas juste, me jugent lui & moi, me disent qu'ils iront le voir et lui dire que dès qu'il a le dos tourné, je suis là, avec eux. Peut-être une fois par semaine vraiment, pourrai-je être avec eux. Ça sera dur, frustrant de les avoir désirés ardemment, m'amuser, rigoler et de ne finalement pas me récréer.
   J'y pense, faudrait pas trop.
   En attendant, l'esclavagisme moderne poursuit sa route, dans le monde, des pays industrialisés, dans des maisons et même dans certaines 'familles'. Va savoir.




|"Comme Une Bouteille A La Mer" - Soprano|


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13 septembre 2007

"Everybody sayin' what's not for him/Everything I'm not, made me everything I am" [KANYE WEST]

[Nulle]


   J'aime pas raconter le bonheur. Parce que je veux le sentir en moi, et pour ça, il ne faut pas le partager. J'ai appris ça en philo. Pas à être égoïste du bonheur, mais qu'un sentiment n'est vraiment ressenti qu'à partir du moment où il n'est pas départagé et qu'il reste donc entier. C'est pour ça qu'ici, je broie que du noir. Je ne sais pas si j'ai des instants de bonheur non plus, ou si j'en ai mais que je ne les raconte pas. Je ne sais pas. Et puis j'ai pas trop envie de savoir.
   Je me déteste, je me haïs. C'est pas de la dévalorisation ou du manque de confiance. Pouvez-vous comprendre que l'on puisse haïr le caractère, la mentalité, les réactions et actions d'une personne et que cette même personne soit soi-même? Mon "heure petite pute" continue. Elle en a tellement ramassé, cette petite heure. Et c'est pour ça aussi que je me déteste. Je me les énumère, dans ma tête. Pour moi, ça en fait un paquet. C'est tout un paquet oui.
   J'ai honte et pourtant j'ai envie d'en parler. Mais j'ai trop de honte. J'ai honte de ça, et de ne pas avoir de remords. Des regrets peut-être, mais aucune trace de remords. J'ai joui. De ma bêtise, de la liberté, du bonheur de flinguer ce qu'on est. Les idéaux qu'on apprend étant petit, les choses qu'on s'est dit que l'on ne transgresserait jamais. Un côté noir, obscur, presqu'inconnu que l'on apprendre à connaître. Puis à amadouer. Alors on aime ça, tout simplement.
   Je n'ai jamais été à un autre. Jamais. Qui sait demain ce qui arrivera, mais là, pour maintenant, jamais. J'ai su me tenir. Me dire que c'est déjà un acte de gravité de donner sa bouche et pire, le coeur (quelle parole de mrd, donner son coeur :D ).  Je me sens mal d'en parler, sans le dire. L'écrire m'est impossible.
   Hier, je me suis refaite trois cassettes VHS de là-bas, en l'an 2000. L'année où on était tous censé mourir n'est-ce pas. En l'an 2000, c'était la première fois que j'avais embrassé un garçon. Garçon qui va se marier d'ailleurs (cf. 29.04.07). Je me rappelle la liberté, il n'y avait pas de peur, il n'y avait rien d'autre. La meilleure cassette, la numéro trois, je ne l'a trouve plus. Elle doit se planquer par là, dans mes propres affaires car je la matais tous les soirs avant de m'endormir, pendant un an. Un an pour oublier deux mois. Combien de temps pour oublier quatre ans..? Cette question fait surface dans n'importe quelle conversation.
   C'est bien pour ça que j'ai honte, c'est pour ça que j'ai mal. J'aurai pu le faire, tout ce que je fais. En cachette bien sûr. La vie rock'n'roll & salope pendant qu'on y est. Mais ce n'était pas possible. A 17 ans, j'avais ces ptn d'idéaux et de principes et je l'ai rencontré. Et on s'est aimé, selon le principe. Alors j'étais en train de bouillir en dedans. C'était encore imperceptible. J'étais le sucre. Je m'émancipais, un peu plus chaque jour. Une émancipation de moi-même. Témoin, il était bien là. Les coups de crasse, tu me cherches des noises, je t'emmerde. On s'est gâché, comme dans toutes les histoires où l'on s'aime trop. On fait semblant. Lui plus que moi. Il est très fort à ça mais je le deviens aussi. Des belles paroles, que c'est joli, mais va-t-en conard. Si seulement tu pouvais t'en aller. Laisse-moi. Je n'aurai pas la force de. Lui non plus d'ailleurs. Je veux le taire ce mot car c'était plus qu'inimaginable. Pas nous quoi, les autres ouais, mais pas nous non. Comment on fait pour partir sans être triste et trouver la vie plus que normale? Ne plus se rappeller, les lieux, les noms, les chansons. Les pubs, les trains, les parfums. Les cadeaux, les mensonges, les photos. Les silences, le téléphone, les créneaux horaires. Les lieux secrets, les choses marrantes, les copains et copines qui s'invitaient à nos fiançailles. Les dates, les quatre ans, les cinq ans, tous les douze des mois. Les partiels, les permis, les j'en-ai-marre-j'encaisse-plus-rien-je-t'en-supplie-aide-moi. Les corps à corps, les têtes à têtes, les coups de têtes aussi. Je ne sais pas. Je crois qu'on ne peut pas faire l'impasse, c'est le prix de la liberté, du grand foutoir que je veux que ça devienne dans ma vie.
   T. (ma best) & moi on en discute. T. et moi c'est une grande histoire. Très très grande. On se verra en octobre, au Bert's de Châtelet, en sirotant un chocolat viennois. Ça aurait été bien à Mogador parce que ça coûte vingt centimes de moins. Eviter la présence d'un beau ténébreux, dans l'habit de responsable, qui me zieutait n'y est pour rien.
   Je l'ai commencé depuis Bebel Oued ce post et je ne veux pas le finir. Qu'y a-t-il à (se) dire encore? Qu'on se donne une chance et que je changerai pas en fait. Je ne veux pas penser que finalement on se laissera, et par je ne sais quel miracle l'initiative sera de moi. Ni penser que je pourrai pas mais que je "putinerai" pour me le substituer. Et que lorsque ma conscience s'éveillera à nouveau en moi; encore moins imaginer qu'il me dira 'non', que c'est trop tard, que je devrai attendre si vraiment je veux revenir. Je crois que c'est tout. Je crois.

speed_of_light_highway
Cette image m'a toujours impressionnée.


|"Everything I Am" - Kanye West|


5 septembre 2007

"I wish you would put yourself in my suitcase/.. [COCONUT RECORDS]

[C'est l'heure d'écrire]


          ../I love you, standing all alone in a black coat."


   
Je ne sais trop comment commencer, je crois que je suis tourmentée. Par des choses débiles, parce qu'il y a beaucoup en fait. Et là, je sais pas trop ce que je veux, ma solution légale c'est quoi. Enfin, si j'en ai une. Mais elle est loin cette solution, c'est fuir là-bas. C'était dit qu'il n'y en avait pas de légale. Les mots tombent les uns après les autres sans trop réfléchir. J'ai écrit dans mon "carnet RC.", parce que ça fait mal de ce côté là, ça a un peu repris, le mal de là-bas et lui surtout.
   En fait, Tïe est rentré de là-bas. Alors c'était parti pour les palabres de l'autre face du monde, cette face jolie. En attendant, UK & Dr me pleurent et me sonnent tandis que je m'éloigne. Eloignement encore plus prononcé envers ... que j'aime je ne sais plus pourquoi. Je ne me rappelle plus la raison. J'écoute des musiques qui m'enferment dans un paradis qui est loin de moi. Ça dévalue encore plus ce présent qui me répugne. Aucune solution légale. Et puis tout ça, la reprise en octobre, et merde. J'en ai bien envie pour ne plus avoir mal au coeur d'une certaine façon, pour retrouver mes môgôs & Le Timide qui me manque beaucoup en réalité. C'est la solution de proximité, Le Timide, en fait.  Pas une bouée, mais des brassières pour bébés. Des brassières bien trop grandes pour moi, parce que j'ai de petits bras. Je ne peux mettre aucun bracelets à cause de ça. Ça y est je l'ai dit.
   Ptn de mrd.

Vaco1








    
                                                                                                                                 

   Je laisse du noir, traduire mon silence lugubre. Je ne sais pas comment dire, comment montrer comment c'est au fond. Il aurait fallu faire comme dans le clip de "Jòga" de Björk, m'ouvrir, me délester de mon enveloppe, voir les tripes, ce qu'il en reste. Je suis morte depuis longtemps. C'est un faux moi qui est là, qui badine avec tout le monde. Une interface Windows, bien belle et tout et tout, toute buguée et truquée en-dedans. Alors je ne vaux pas un clou.
   Y a tout qui se mélange: l'ennui, le manque de RC, la dérive de mon histoire avec ..., Dr qui m'harcèle et je joue avec lui alors qu'il le sait que je ne l'aime pas, la bitch family qui me plombent un peu plus chaque jour, octobre et ses orages. Ce vide en moi. Un sentiment de dégoût qui s'étend aux autres tellement il est grand pour moi.
   Je suis morte et pourtant je me sens mourir encore. C'est lancinant et lent.
   J'aimerai tellement de choses, des trucs morbides en même temps. Ce ciel n'est pas à moi, je veux celui de là-bas. Tant pis.

|"West Coast" - Coconut Records|


30 août 2007

"There's a hole in our soul that we fill with dope, and we're feeling fine" [MARYLIN MANSON]

[L'oeil de Londres me regarde toujours et m'appelle trop souvent au téléphone encore.]


Quand vas-tu finir. J'aime jouer avec toi, tu le sais que je ne t'aime pas.

London_Eye
*London Eye.


25 août 2007

"..how she made me real(...)/I won't rest until you're found(..)/let me rescue you.." [U2]


[Oui, je suis retournée]


                Mes vacances alcoolo-herbistiques à la saveur savoureusement débauchée
                je regrette?
Pute ect...


   Non, je n'ai pas fait de rab, non je ne suis pas assez riche pour prendre un billet flexible. Alors je suis retournée avec mon bagage larmoyant. Il y aurait trop à raconter. Le séjour raté chez Soop, mère à mon âge, sans structure. Alors ... est parti aussi en UK, en même temps que moi. Pour se rejoindre, s'amuser, me surveiller NON :D pendant sept jours, soit quatre de moins que moi. Oui, c'était marqué plus haut. Deux soirs chez Soop, on a dormi ensemble. En quatre ans, la première fois. Et c'était pas terrible, le matelas nous a gaté le dos plutôt. On se bagarrait, il croyait que je voyais quelqu'un. C'était faux. Mais c'était pas faux que je suis sortie en boîte avec Soop sans lui, que j'étais une dancing queen, que je me suis frottée, enlacée, ai embrassé, allumé, profité, repoussé les avances d'un espèce de britannique beau comme un grec. C'était pas faux que je me suis amusée sans regret aucun. Que j'ai weedé-haschiché-mixé à en tituber. C'est vrai que j'ai envie d'une autre vie, celle à laquelle j'ai jamais goûté.
   Cette semaine passée, quatre jours chez Dr (The Crooked Surgeon, pour la version british). Alcool le premier soir, pour se dire nos vies de mrd. Un deuxième soir rosé, pour goûter et fêter l'anniversaire de mariage de ses parents dont le père est mort, et profitons-en pour s'embrasser. Troisième soir débauché, en cachette, des vodkas et alcools frais pour s'enorgueillir, s'enlacer et avoir assez envie l'un de l'autre et dormir à y a pas d'heures soir pas du tout. Quatrième soir, à Picadilly Circus, on a fait notre cirque, se bourrer de narguilé, puis au pub, vômir dans un resto mexicain chic et servir d'abomination aux yeux des clients, pour continuer à dégueuler dans l'underground londonien pour le déremplir à ces heures tardives, enfin pleurer ensuite sur son épaule dans le Southern service.
   Des confessions, des rires, des jamais-faits (mais toujours pas de disco en France aargh). J'ai envie de pleurer. Et l'Eurostar qui me fascine, je le vois au loin quand je descend sur Gare du Nord pour donner les cours particuliers à Cycy. Sa carcasse jaune m'appelle et me dit viens. Ses boutiques rétro-éclairées, la cohue d'un départ, des malentendus, les messages sonores, voir le train qui démarre, le voir s'éloigner du quai, qu'il passe devant G-S -mon ancienne station-, les plaines vertes avant Calais-Frethun, ne pas se rendre compte que c'était bien en fait, qu'un pays de cons peut-être bien s'il y a une personne qui tente de le relever. Je ne le savais pas.
   Alors je m'éloigne. De RC, de ... bien sûr, la vie à la française, penser que je dors dans le lit du petit frère du Crooked Surgeon encore. Le chirurgien foutu, c'est ce qu'il est. Ces tendresses, c'étaient juste un cadeau pour cet homme qui m'a dit que j'étais son "true love", parce que je sais que c'est vrai au fond. Que l'on ne reste jamais avec la personne qu'on aime. On l'aime mais on est jamais avec elle, le contraire est contre-nature. Que j'aurai pu être sa companion mais je ne veux pas.
   Une manière de plus de me détacher de celui qui m'aime. Refuter ma vie, cette thèse abérante sur le bonheur (matérialiste).
   Et quelques prétextes pour des joues humides. Tu me manques terriblement Dr, mais combien encore?




"And now I can't be sure of anything
Black is white, and cold is heat"


|"The Ground Beneath Her Feet" - U2|



   

13 août 2007

~Holidays~

[Pam Soop & kitch family]


                from the EuroStar

13.08 to 23.08
See ya soon!

... 's comin..
Really or worst?


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