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EtoilePerdante
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26 mars 2007

"T'as donné de l'amour à mon rap/Ça me fait drôle/Même coincé dans mon hall/J'ai retrouvé le moral.." [YOUSSOUPHA]

   J'avais adoré cette escapade à Paris, on déambulait mais on faisait semblant. Je voulais vraiment voir ton groupe, parler avec eux et rire comme j'essayais avec toi. Mais tu nous as perdu et à peine arrivée, j'ai dû repartir pour prévenir tous retards et éviter tous soupçons, de tous côtés. Ça a été dur de refaire les escaliers à l'envers. J'étais dans le train, écoutais du trip hop à cet instant pour voguer. Mais j'étais triste quand même. Comme si je savais que ça allait être un des derniers "bons" moments, un des derniers moments. J'avais du plomb dans le coeur, mes yeux étaient globuleux et j'avais cet espèce de goût amer dans la bouche pareil à celui que j'ai lors d'une rechute après une bonne cuite. Je sortais du train et je reconnaissais les quais que nous avions vu mais que nous n'avions jamais emprunté: je revenais d'un de ces trains. Ça faisait tellement bizarre, je me disais "déjà...". Déjà fini, déjà 3h passées, déjà mrd. Je revoyais difficilement la gare se transformer pour deviner son côté dark que je fréquente habituellement, où il n'y a plus de boutiques rétro-éclairées mais que des guichets pleins à craquer. J'avais tellement envie de jouer, rire, les emmerder en touchant à leurs instruments. Pourtant je ne les connais pas tes amis, mais je sentais que c'étaient des gens faits pour s'entendre avec moi, j'aurai tout fait pour. J'avais mal car je sentais qu'une simple entrevue, c'était la plus belle sortie du monde pour moi. Et je repensais à tout ce que tu me disais de trop, des trucs inhérents à chez moi que tu ne comprendras pas. J'ai adoré lorsque tu m'as filmé dans cette eglise. Je sentais que j'avais de l'importance pour toi, j'étais bien à ce moment. Mais j'aurai dû m'en douter: pourquoi voulais-tu garder un bout de moi, à tout prix? J'aurai dû sentir. Je ne sais pas si tu l'as vu, mais je me suis retenue. J'ai caché cette joie qui m'encollait et qui m'aurait tiré un grand sourire. J'étais heureuse car enfin je pensais savoir qui tu étais. Enfin je savais comment tu suppliais (en l'occurence, pour me faire faire une pose débile devant l'eglise), enfin je savais comment tu (me) séduisais pour (m') arnaquer (toujours pour cette stupide photo). Enfin tu me montrais un intérêt, infime soit-il. C'était pas de l'amour, c'était autre chose. Tu me démontrais ça. Ptn, c'était bon. Enfin je voyais comment tu étais essouflé à force de courir et pas moi pour une fois. Enfin tu me désirais, enfin tu me regardais. Et moi j'étais tempérée, dans la retenue. Je savourais ce truc, qui je le savais bien, aurait sûrement été le seul. Cet intérêt dont je ne connaissais pas l'existence. Cet intérêt que tu dissimulais par un de tes airs "arrête t'es lourde, c'est pas subtil". Genre j'étais "gnangnan", genre je croyais à l'expression "amoureux transis", preuve que tu ne me connaissais pas. Mais j'espérais car je t'avais tout dit, j'avais pleuré avec et devant toi, et pour toi. J'ai déterré des trucs maudits pour toi. Je croyais que t'allais me sauver, me sauver la vie, mrd, cette vie de mrd.
   Mais je me suis trompée. Il n'y avait pas d'intérêt. Je ne sais pas quand vraiment l'avoir compris. Je pensais que t'étais comme ..., que t'allais me rappeller, m'harceler, m'aimer. NON. Espérance numéro un. Il n'y a pas d'intérêt, juste une sorte de pitié déguelasse, vas te la foutre ta pitié, j'en veux pas moi. C'était froid aujourd'hui. Ça y est je me suis mise dans la tête que c'était la dernière fois que je te voyais. Parler, je sais pas si on peut appeller ça "parler".

(je lui rend son truc, sans un regard)
-"Merci"

J'ai trop espérée, je t'ai même aimé je crois.                                                                                                      

Me

J'aurai aimé te dire ça mais...

(She took one A.'s ciggies, smoking in front of him)
-"You are okay...?
-I've said goodbye to the world of slavery. I'm scared.., now I'm going to live like I want to ..and it is largely thanks to you. Had you not rattled me, I would never have taken this step. ...Can I work in your film?
(with a smile, he nodded)".

|"Anti-Vénus" - Youssoupha|


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