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EtoilePerdante
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8 juin 2007

"Tell me what I'm supposed to do/With all these left over feelings of you/'Cause I don't know" [RISE AGAINST]

[Low cost & no man's land]

   

I_Wish

   On m'a pas dit d'écrire automatique, j'ai jamais fait ça l'écriture automatique. Je m'y lance car j'ai trop à dire:
   C'est la fin, la fin de tout pour moi. Quatre mois abominables se tendent à bras ouverts. Je les déteste. Loin de mon timide, mon visage est fermé, je suis quelque peu dépitée. Il me manque. Et pas que lui, toute la Selesao me manque. Cette ambiance, ce jeu perpétuel, cette volonté commune de grimper chaque année un peu plus, le JAF, le JAP, moi Ségo et la table grinçante par Timide. Je me résigne, à ce long silence, à ces absences, je veux m'amuser, re-vivre chaque jour un peu plus, festoyer avec El Matador B. que j'ai re-vu pour ce dernier jour, c'est absolument fatal. J'aimerai tant qu'ils soient avec nous dans le nouvel amphi.., prions.
   Les adieux étaient odieux donc. Voilà: un croisement de regards, cette bise faussement pudique (je fais tout pour que l'intégralité de mes lèvres épousent ta peau, au plus près de ta bouche aussi) et nos mains qui glissent. J'ai envie d'être avec toi et de toi. T'enlacer, t'embrasser, être bercée par toi, oui je l'écris. J'aurai envie de l'effacer peut-être, un jour, mais maintenant, j'ai envie. Ton sourire, j'adore ton sourire. Tu t'étais délicieusement habillé hier. Bon, tu avais ton pull côtelé pas très grivois certes, avec le col, le bas et les manchettes de ta chemise blanche rayée bleu claire qui étaient retroussés dessus, j'adorais. Comme ta manière de l'enlever car tu as toujours trop chaud toi. Cela m'a étonné comment ça a été vite ce 'au revoir'. Tu devais aller à la B.U et merde, tu ne te joindrais pas à nous pour le petit bout de trajet jusqu'à la gare. J'ai senti dans ma poitrine un coup sourd, puis de l'amertume, comme un peu de café dans la bouche. Comme lorsqu'on a fini de pleurer, beaucoup. A la différence que mes larmes ne sortiraient pas, elles se dissimulaient derrière le fou rire de l'affaire du "nom composé improbable - la signature de la pétition". En fait je mourrais. Te revoir, te parler, te toucher, rire, ma seule volonté: avec toi.

   C'était la dernière fois que je te voyais, avant trois mois encore.

   Ptn tu me manques. Et je déroge à ma volonté, y a pas d'écriture automatique. L'éternelle insatisfaite.

   Je me surprend souvent à m'imaginer une rupture avec ... . Les airs.., la tristesse serait-elle véritable? Alors j'essaie de répondre et je me disais "surtout le soir", lorsque je devrais m'endormir seule et que les géniteurs m'auront harcelé. Ce qui s'est d'ailleurs passé à l'instant. Alors j'ai répliqué et j'ai pleuré sous la douche. J'ai envie de reprendre une douche juste pour ça. Car pleurer pour la douche c'est bon, personne voit et c'est poétique de donner un peu de ses larmes au reste du flot. Alors mes pleurs avaient un autre sens, je me sentais épauler par le jet du paumeau de douche parce qu'il comprenait c'était quoi pleurer. Pour oublier ces choses moisies, je pensais à ce ptn de timide qui me manque bordel. Alors mes pleurs avaient un autre sens: je pleurais pour lui, c'était autre, ce n'était plus triste ni inutile. Je ne pleurais plus pour une mère qui a voulu se flinguer devant moi, mais pour un garçon que je connais pas tant que ça, même si on s'estime. C'était mieux, plus raisonné.
   Je suis contente d'écrire ce soir. Ça me fait totalement du bien. De reprendre contact avec 'ce lien qui n'existe pas'. Avec cette séparation forcée du commun des mortels, je dérogerai également à mon rendez-vous spirituel. C'est dégueulasse la vie. Je pesterai tout mon soûl ici alors, peut-être j'y laisserai quelques prières en cours de route. Faut pas se leurrer, Dieu est technologique. Je ne pleure plus parce que notre relation devient monotone, morne et banale, à moi & ... . Pourtant ça me désole, pourquoi? Parce que ça ne me rend pas plus triste, parce que je ne m'arrache pas les cheveux de la tête. Pourtant on reste comme ça, attachés à notre solitude commune: voilà c'est quoi l'Amour.
   Je pense à des tas de choses:  à comment la politique nous à démonter en réalité, et surtout à l'approbe poussée des médias, à l'apologie du beau temps alors que c'est ce ptn d'effet de serre, à l'apologie aussi et à la démocratisation du crime et du scatologique pervers grâce aux Experts et F.B.I  (merci encore, on est des pompes à frics pauvres téléspectateurs de mes deux..), à comment El Matador B. est stylé en réalité, à notre discussion à moi et le timide sur les dessins animés de la Cinq avec Eugène l'éléphant (dont je ne me rappelle plus, même qu'il y avait un Dodo... ah la la..), que même il m'avait fredonné le générique et que je m'étais promise de faire des recherches. J'ai hâte qu'il ait le Net, ptn.
   J'ai pas envie de décrocher mais je 'dois le faire' pour aller 'regarder un film', en simultané-distancé de ma maison à la sienne (...). Loisir habituel, escroquerie classe Une.



|"Roadside" - Rise Against|


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